mercredi 28 avril 2010

Savourer la sagesse...

Maintenant que j’ai frappé le fameux mur, je peux passer à autre chose. Que je suis donc dramatique ! J’ai bien quelques séquelles morales mais rien qui ne puisse empêcher ma vie de prendre un tournant inspirant.

J’ai eu le privilège de savourer des moments de grâce ce dernier weekend, des moments amoureux avec l’élu, des conversations qui s’ouvrent sur un avenir léger, des rencontres provocantes. Tout ça à L.A., capitale du superficiel, du botox et de l’autobronzant au airbrush.

Le mur, derrière moi, ressemble plus à une vicissitude de la vie qu’un géant obstacle aux rêves que j’ai de jouer grand, plus grand.

Remise en forme, alimentation qui énergise et surtout, du temps. Je n’avais jamais réalisé à quel point j’ai une tolérance à me laisser distraire de l’essentiel. Les emails, les fausses urgences, les petites crises existentielles, les facebooks et cie. Tous ces prétextes qui prétendent à rendre ma vie importante.

Prochaine étape : ménage du printemps ! Vider mes tiroirs des obligations futiles. Aérer les espaces encombrés de mon agenda. Me réorganiser. Choisir ce qui me tient à coeur, la création. Et savourer ma nouvelle sagesse, durement gagnée celle-là mais tellement réconfortante...