jeudi 12 août 2010

Ce qu’on a dans le ventre


Aujourd’hui, j’ai passé la journée entière avec ma cliente.
Outre la « business », elle et moi partageons généreusement sur nos vies, nos passions et ce qui nous fait sortir du lit le matin. Un plaisir fou ! Un respect mutuel incontestable ! Un désir partagé de faire une différence.

Elle m’a donné ce livre qu’elle venait de finir de lire dans l’avion, The Boy Who Harnessed the Wind, l’histoire d’un jeune homme, né à Malawi qui, à 14 ans, a réalisé son rêve : amener l’électricité et l’eau courante à son petit village. Inspirant, touchant, extraordinaire...
Il l’a fait, il a construit une éolienne pour sa petite communauté ! De ses lectures à la bibliothèque, de morceaux de bicyclettes, de bouts de bois.

Je suis impressionnée par l’audace, le coeur au ventre, le dépassement, au service de la communauté. Quel genre de discours faut-il avoir avec nos jeunes, ici, pour qu’ils soient inspirés, qu’ils aient le goût de se lancer dans des projets aussi ambitieux, de construire quelque chose de nouveau, de différent ? Quelle sorte de drive ont-ils besoin ? Je suis entourée de beaux jeunes, qui en ont dans le ventre et qui veulent juste faire ça, contribuer. J’en ai aussi, autour de moi, qui ne font que se plaindre, pelleter dans la cour du voisin, tricher leurs propres amis... Et ça me désole et me rend profondément triste.

Alors, je me suis dit, c’est assez, j’en laisse plus passer une, plus une seule plainte, plus un mot inutile qui détruit tout sur son passage. J’en ai assez. Voilà ce que j’ai décidé de prendre en main.

Pour voir ce jeune homme, cliquez sur ce lien :
http://www.ted.com/talks/william_kamkwamba_on_building_a_windmill.html

samedi 7 août 2010

"Women I love" series


" I got up and I got outside myself and I found myself again..."


Première publication d’une série de liens qui m’inspirent, transforment ma vie, fait de moi, une meilleure personne...

28 minutes 8 secondes de pure Meryl Streep...

http://www.youtube.com/watch?v=gfv849HU9I4






Le bon degré de penchure


Tout porte à croire que ma propension au risque est largement plus élevée que la moyenne des gens. Mon entourage le sait depuis longtemps, à me voir aller : se marier à un français, partir des entreprises, s’acheter une île, descendre 1oo km en canot, sans expérience aucune et, partir à la voile avec mes amis. Remarquez l’ordre des difficultés inversement proportionnel avec l’âge, quand même !

C’est lors de cette expédition en voile que mon amie Louise m’a appris cette expression : degré de penchure... Elle vient d’une amie qui fait aussi de la voile à l’occasion et qui ne peut tolérer plus de 7° de gîte. SEPT PAUVRES PETITS DEGRÉS ! Autant dormir !

C’est à ce moment que s’est révélé à moi mon addiction à toujours pousser les limites, toujours aller plus loin, au delà de ce qui est requis, tester la « machine ». Des fois ça marche, d’autres fois, non. Mais en bout de ligne, c’est cette impression de mordre la vie à belles dents qui grise et non les résultats positifs et négatifs des expériences.

Mon degré de penchure est élevé, l’eau peut presque entrer dans le bateau, mais chaque fois, chaque fois dis-je, s’ouvre une nouvelle possibilité de changer le monde !

Et vous, c’est quoi votre degré de penchure ?