samedi 7 août 2010

Le bon degré de penchure


Tout porte à croire que ma propension au risque est largement plus élevée que la moyenne des gens. Mon entourage le sait depuis longtemps, à me voir aller : se marier à un français, partir des entreprises, s’acheter une île, descendre 1oo km en canot, sans expérience aucune et, partir à la voile avec mes amis. Remarquez l’ordre des difficultés inversement proportionnel avec l’âge, quand même !

C’est lors de cette expédition en voile que mon amie Louise m’a appris cette expression : degré de penchure... Elle vient d’une amie qui fait aussi de la voile à l’occasion et qui ne peut tolérer plus de 7° de gîte. SEPT PAUVRES PETITS DEGRÉS ! Autant dormir !

C’est à ce moment que s’est révélé à moi mon addiction à toujours pousser les limites, toujours aller plus loin, au delà de ce qui est requis, tester la « machine ». Des fois ça marche, d’autres fois, non. Mais en bout de ligne, c’est cette impression de mordre la vie à belles dents qui grise et non les résultats positifs et négatifs des expériences.

Mon degré de penchure est élevé, l’eau peut presque entrer dans le bateau, mais chaque fois, chaque fois dis-je, s’ouvre une nouvelle possibilité de changer le monde !

Et vous, c’est quoi votre degré de penchure ?


1 commentaire:

  1. Tu t'habitues aussi apparemment assez vite aux risques que tu prends une fois que la mer s'est calmée, au point d'en oublier certains: un chum de 20 ans ton cadet était sans aucun doute un très beau risque, mais un grand risque tout de même! Le risque de l'amour!

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