vendredi 27 janvier 2017

Les mots pour le dire...

Je marchais sur une route américaine sans trottoir, la musique à une oreille pour maintenir le rythme, et je réfléchissais comme ça, à toutes sortes de choses.
Où en suis-je ? Qu’est-ce que je fais maintenant ?

Ce pèlerinage annuel en Floride aboutit immanquablement à ces questions, non pas parce que je reste là à ne rien faire, mais parce que « franchement Lucie », me suis-je dit, « t’as des choses à dire, il est grand temps que tu les partages. »

Puis l’idée de partager mon expérience du leadership m’est venu spontanément en tête.
Est-ce une conjoncture des événements ?
- Un président américain manipulateur, inculte, sans manières qui dispose maintenant du rôle le plus important de la planète ?
- Une réflexion approfondie sur ma raison d’être ici sur terre ?
- Un goût de partager des expériences de la manière la plus authentique possible ?

Quand je pars en voyage, j’écris des « textes de ma main de vacances » comme dirait ma belle-soeur Julie. J’aime bien l’expression. J’écris sur ce que je vois, ce que je vis, et ça m’amuse. Et mes lecteurs s’amusent aussi ! Ce qui m’a poussé à écrire davantage, c’est un commentaire de mon amie Louise :

Voilà ce qui prime dans ton texte: ton authenticité, le jugement à l’état brut, exactement comme il vit à l’intérieur de nous tous, tout le temps, à temps plein, doublé du désir d’être meilleure: vivre et laisser-vivre, respirer par le nez, attitude zen.  


L’authenticité est l’une des belles qualités du leadership. Mais elle n’est pas toujours au rendez-vous. Ça m’a pris des années à l’apprivoiser.

J’ai tout fait pour être un leader.

J’ai pris des cours et des formations. J’ai payé des fortunes (le mot est faible, je vous le dis!) pour être un leader. J’ai participé à des séminaires pour comprendre comment on devenait leader. J’ai été pendant des heures au téléphone avec des leaders de ce monde, à souffrir... à souffrir... à endurer des conversations en anglais que je comprenais à peine, à m’endormir au bout du fil et faire semblant d’être là... Je me suis cassée la tête. Je me suis brisée en milles miettes pour devenir leader. Je ne voulais pas être comme eux. Je ne voulais pas passer par là. Je ne croyais pas à une recette «Comment devenir leader en 7 étapes simples ». Mais j’ai suivi toutes les recettes qui se présentaient à moi.

Puis, j’ai pris une pause. Une très longue pause. Pour assimiler, digérer, décortiquer. Pour vivre ma vie. Car je n’avais plus de vie. Je n’étais plus qu’un semblant de moi-même. Ça a pris sept ans. J’ai laissé reposer tout ce bagage au fond de moi. Et voilà que, ce qui ressort de ma quête, c’est la valeur inestimable de l’authenticité.

C’est l’exercice que j’ai le goût d’entreprendre. J’ai le goût de vous amener dans ce monde avec moi.

Est-ce ça, le leader en moi ?




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